Au Mont de Gatran,
L’équinoxe de l’automne
Cette princesse des saisons
Écarte la poussière estivale
S’attable sur la cime,
Déguste raisins et agrumes
Regarde les paysans
Éparpiller leurs semences
Prend note des feuilles jaunies
Murmurant leurs adieux
Aux branches des amandiers
Et des agneaux trottants
Les uns derrière les autres
Dans un acte du bout des temps.
Il lui faut un bon laps de temps
Pour muter en son semblable, son frère
L’équinoxe du printemps
Maintenant perché non loin
L’équinoxe de l’automne
Cette princesse des saisons
Écarte la poussière estivale
S’attable sur la cime,
Déguste raisins et agrumes
Regarde les paysans
Éparpiller leurs semences
Prend note des feuilles jaunies
Murmurant leurs adieux
Aux branches des amandiers
Et des agneaux trottants
Les uns derrière les autres
Dans un acte du bout des temps.
Il lui faut un bon laps de temps
Pour muter en son semblable, son frère
L’équinoxe du printemps
Maintenant perché non loin
Sur
Djebel Orbata…
Comme des lignes parallèles
Ces deux ne se rencontrent guère
Mais comme par hasard,
deviennent l’un l’autre
Sans le vouloir, sans le savoir,
Comme des lignes parallèles
Ces deux ne se rencontrent guère
Mais comme par hasard,
deviennent l’un l’autre
Sans le vouloir, sans le savoir,
Sans même le
prévoir,
Sans mot
dit
Et sans suivi.
Et sans suivi.
Ali H. Raddaoui
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